|
|
Jérôme Peignot en livres
|
|
|
|
|
|
|
|
 |
|
2025.
Jérôme
& Cie. À
Meurcourt, aux Éditions Les Cahiers.
Préface de Jacques Lang, avec des
contributions originales d'Éric
Halphen, de Jean-Maxence Granier, de
Jean-Didier Wagneur et de Jacques
Sojcher. « Traquer la nature
humaine au cœur de l’écriture
graphique et autobiographique,
telle a été l’obsession de Jérôme
Peignot tout au long de sa vie.
Rassembler en un ouvrage
exclusivement des textes inédits
ou inaccessibles permet de mettre
le lecteur au cœur de l’intimité
de l’écrivain, de sa recherche
personnelle à travers l’écriture
des autres, de sa passion pour
l’autobiographie, de l’importance
que ses écrits ont eu pour les
autres, et donne un sens plus
précis à ses recherches sur la
forme des lettres et leur
agencement au cœur des mots,
révélant l’identité même de celui
qui écrit. » |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
 |
|
2021.
Ma
part d'infini. À
Bruxelles, aux Éditions Les
impressions nouvelles. Préface de
Jacques Sojcher. « Non pas
lire, mais dévorer les livres, en
faire son souffle et son sang.
Aimer, être à la hauteur de
l’amour. Être grisé par la
musique de Bach qui a “un goût
d’éternité”. Contempler la
beauté d’un tilleul, d’un ciel
bleu, d’un paysage de Caspar David
Friedrich. Avoir vécu avec
Breton, Aragon, Bataille, Barthes,
Bernard Noël, mais aussi avec
tant d’écrivains et philosophes
morts et pourtant si vivants.
Avoir connu, grâce à eux et à
sa compagne, Lola, sa “part
d’infini.” » |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
 |
|
2019.
Mes
paradis perdus. À
Paris, aux Éditions de l'Harmattan.
Préface de Bernard Noël. Recueil de
sonnets publiés entre 2008 et 2017,
largement amendés. Note de
l'éditeur: « Jérôme Peignot
fait sienne la conviction de
Raymond Queneau selon laquelle le
sonnet est “la forme la plus
aboutie de la littérature
française” et présente ici 224
poèmes dans un recueil nostalgique
et contemplatif. Les souvenirs de
jeunesse fusent, les visions de
Paris ricochent, les mots d’amour
s’arrachent, les exercices
d’admiration planent. Le ciel
partout. » |
|
|
|
|
|
|
| |
 |
|
2017.
Portraits
en miroir. À Bruxelles,
aux Éditions Les impressions
nouvelles. Préface de Jacques
Sojcher. « Adolescent,
Jérôme Peignot a refusé de serrer
la main de Drieu la Rochelle. Plus
tard, il a connu intimement ou
simplement rencontré Paul Valéry
et Blaise Cendrars, Colette et
Aragon, Georges Bataille et Michel
Leiris, Roland Barthes et Michel
Foucault, mais aussi Matisse,
Picasso, Chaplin, Poulenc et bien
d'autres. Dans ce beau récit
nourri de détails surprenants, il
en donne des portraits en
situation. C'est le film de toute
une époque dont nous sommes les
spectateurs éblouis. Portraits
en miroir est une galerie de
portraits vivants, saisis dans
leur contexte par le regard myope
de Jérôme Peignot qui se reflète
dans les miroirs de sa mémoire.
C'est une traversée du vingtième
siècle par un auteur juvénile de
quatre-vingt-dix ans. Une
autobiographie indirecte qui se
lit comme un vrai roman. » |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
2015.
Sonnets.
Deux quatrains, deux tercets et
à Paris deux rives. À
Paris, aux Éditions de l'amandier,
avec des illustrations
photographiques d'Élisabeth
Leroy-Viniane et une préface de
Frédéric Sojcher. « Depuis
que je les ai lus, les sonnets de
Jérôme m'obsèdent, sans que je ne
parvienne à savoir pourquoi. On ne
peut les prendre que pour ce
qu'ils sont : rayonnants d'un
sens, que, dans son entier, on ne
connaîtra sans doute
jamais. » Frédéric
Sojcher |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
2010.
Le
gai savoir de la mort. À
Paris, aux Éditions des cendres. Table
des matières : Préface —
Ouverture — L’infini des enfants,
des amoureux et des morts est le
même — Mourir à soi-même pour
toujours être un autre — L’amour est
le « la » de la vie des morts — Et
si la mort méritait d’être « mourue
» ? — Une seule bonne étoile pour
des jumeaux — De pleines cendres
avec le septième ciel — Le vide
anagramme de diev — Épilogue — Envoi |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
2009.
Les
cent sonnets de Ker Borny. À
Paris, aux Éditions des cendres
« Ayant composé ces sonnets
sous l’impulsion de la lecture de
ceux de Shakespeare, j’ai pour
l’essentiel retenu leur schéma de
construction. Mon souhait est
qu’enclose dans cette poétique, si
peu que ce soit, on perçoive… ma
petite musique. (…) Je dirai que
par leur rythme ces sonnets
m’assurent que je ne me suis pas
trompé en aimant comme je les ai
aimés ceux que j’ai tant
chéris. » Table
des matières : Ma
tante — Grand-mère — Mon père — Ma
mère cantatrice — La myopie —
Gauville — L’androgyne — Ma jumelle
— Pêcher — Le printemps — Rodin — Le
vol à voile — La tour Eiffel —
Cendrillon — Le Luxembourg — Jazz —
Une très vieille dame — Le piano —
Aix-en-Provence — Monet — Le couvent
— La tour de Jacqueline — Le sonnet
du souvenir — Le graphiste qu’il fut
— Mon frère — La montagne — Paris —
Le ballet — Jean de La Fontaine —
Vermeer — La Bastille — Le drapeau —
La musique — L’Abbatiale — 1968 —
Poète quand même — Rome —
François-Régis Bastide — Saint
Jérôme — L’inspiration — Le Grand
canal à Versailles — Prague —
Quelque part à l’autre bout du monde
— Le chat — Le maître — La randonnée
— Tian Anmen — Le bouquet — Lola —
La tauromachie — Les ailleurs —
Versailles — Les nuages — Simy —
Barcelone — L’implacable pardon — La
Haute école de Jerez de la Frontera
— L’écriture de l’amour — Son visage
— Les oiseaux d’Amérique — Stony
Brook — New York — Si je m’en vais
un jour — Le frésia — Déambuler — Le
balcon — Quelqu’autre — Sa
photographie — Les Blancs-Manteaux —
De m’avouer m’aimer lui semblait
impudique — Son sourire — Ses sœurs
— Ce qui reste de toi — Sa beauté —
Ses yeux — Avec moi — L’amour
perdure après la mort — Un dessin —
L’automne — L’Univers — Ker Borny’s
Garden — La maison — Le hamac — La
lecture — La fête — Anne — Partir —
La mer — Un bateau à voile — Mon
caillou — Le clos béni — Un feu de
bois — Saint-Roch — Un soleil
d’automne — Vanité — La Lozère —
L’anagramme — Le premier bateau —
Bagatelle — À Julie — L’enfant
|
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
2005.
Broyer du bleu. Nouvelles &
notules. À Monaco, aux
Éditions du Rocher, 197 pages. Jérôme
Peignot raconte : « Un
jour, alors que Blaise Cendrars se
trouvait à la terrasse de Lipp,
m'apercevant, il me héla. Nous
sommes restés là tout un
après-midi à bavarder.
“— Entre nous : dis-moi
si c'est bien vrai tout ce que tu
nous racontes, ton tour du monde
et tout le saint-frusquin ?
— Qu'est-ce que ça peut
faire. L'essentiel est que la
locomotive dégorge sa vapeur. D'où
vient le charbon ? Quelle
importance.” La mode est à la
morosité. Ils sont nombreux ceux
qui dénoncent notre société en
capilotade. Et si c'était de tous
temps qu'on a pu faire le même
constat ? Proust, Musil,
Kundera nous incitent à le croire.
On subit ce qu'on écrit bien plus
qu'on en décide. On se félicite de
ce qu'emporté par le courant de sa
plume se soit trouvé un fil
d'or : cette note d'humour
qui court entre ces lignes. Vaille
que vaille elle s'inscrit dans la
couleur du ciel. » Table
des matières : Un père
prévoyant — L’envers de la vie —
Trouver chaussettes à son pied — La
dame à la poussette — Le mufle de
service — Un infini pour un autre —
D’un jardin l’autre — L’écriture ou
la vie — La véritable nature de
l’amour — L’incapacité à lire peut
faire délirer — La menue monnaie de
l’amour — On peut aussi laver son
linge sale hors de la famille —
L’autre bon sens — Une partie
d’échecs, cela s’écrit aussi —
Monsieur Dieu — Il y a des voyageurs
qui ne manquent pas d’air — Les
écrivains ne sont fréquentables que
par écrit — À plumes tirées —
Un chat… un sou — La rhétorique de
la bêtise — En amour : un pitre
— Un ratage de génie — Les vérités
du 72 — Le passé recomposé — Broyer
du bleu — Si se faire une place au
soleil n’est pas chose facile, s’en
trouver une sous terre non plus |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
2005
(Jérôme Peignot & Marcel Cohen,
dir.). Histoire et art de
l'écriture. À Paris, aux
Éditions Robert Laffont, coll.
« Bouquins »,
1 179 pages [cf. extrait]
Les amoureux des alphabets,
pictogrammes, idéogrammes et
calligrammes retrouveront le
peuple immense des LETTRES dans
cette somme qui rassemble le corps
et l'esprit des écritures.
Quelques quatre cents écritures,
vecteurs d'environ six mille
langues et/ou dialectes, sont
restituées dans leurs origines,
leur histoire et leur contexte.
Deux guides, Marcel Cohen,
linguiste émérite, et Jérôme
Peignot, artiste fervent de la
langue, de la typographie et de la
calligraphie, transforment, grâce
à la complicité de la science et
de l'art, ce labyrinthe des
réalisations graphiques en une
Maison des Écritures, véritable
"Babel heureuse". Ils nous
rappellent au fil d'un vaste
répertoire que l'imprimerie aussi
a ses inventeurs et ses poètes.
Mais si l'Histoire commence avec
l'Écriture, avec chaque écriture
commence une nouvelle histoire.
Ainsi, en s'écrivant, chaque
culture se peint, chaque peuple
s'engage en lui-même. Pour saisir
dans toutes ses dimensions
physiques, culturelles et
psychologiques ce phénomène
incomparable, de grands penseurs –
Jacques Gernet, Jean Filliozat,
Alfred Métraux et beaucoup
d'autres – s'attachent, de manière
vivante et accessible, à répondre,
de l'intérieur de leur culture
d'adoption, à la question
universelle et cruciale soulevée
par Marcel Cohen : Que disent
les lettres, littéralement, sur
l'âme d'une nation ? |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
 |
|
2004.
Typoèmes. À Paris, aux
Éditions du Seuil, 240 pages [cf. extrait]
2017, réédition
chez Actes Sud. — Quand
l'écriture alphabétique
– abstraite et
linéaire –, après 3 500
ans de domination absolue, cède le
pas à l'écriture pictographique
pour rendre à la langue la
dimension graphique qui lui
faisait défaut. Typoèmes, des
compositions tant littéraires que
plastiques, ou la jubilation de la
langue sous toutes ses formes…
Enfin mobile, l'écriture sort de
la torpeur dans laquelle
l'entretenait le langage et
s'éveille à la prise en charge du
concret. Alors, par typoésie
interposée, on assiste à un
nouveau matin du signifié. À cette
écriture-là répond une recréation
du monde. Grâce à la typoésie,
précisément, il est à nouveau
possible d'écrire à coups
d'images, d'images alphabétiques.
La maîtrise conjuguée de la langue
et de l'espace accomplit
l'expression poétique, donne à
voir une étymologie graphique des
êtres et des choses. Et en dépit
de la liberté prise avec
l'écriture linéaire, Jérôme
Peignot retombe bel et bien
toujours sur ses mots ;
rendant au langage toute sa magie,
il élabore des images à la faveur
desquelles signe, signifiant et
signifié ne forment plus qu'un. Ne
reste plus au lecteur que d'entrer
dans le jeu du divertissement
typoétique. |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
2001.
Je vous donne de mes nouvelles.
À Paris, aux Éditions des cendres |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
2000.
Petit traité de la
vignette. À Paris, aux
Éditions de l'Imprimerie nationale.
En matière de vignettes, le fin
du fin est de donner l'impression
d'avoir changé de motifs sans
l'avoir fait, ou bien de ne pas en
avoir changé quand on l'a fait. |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1996.
Toutes les pommes se
croquent. À Paris, aux
Éditions des cendres. « “Rémi
miRé – Comme Narcisse, Rémi était
tout retourné de se voir si beau".
Ainsi commence une "histoire
d'amour avec mari, femme, amant et
ordinateur" (4e de couverture),
écrite en mots-images
typographiques, anagrammes et
mots-valises, la "typoésie" de
Jérôme Peignot, qu'il définit
comme l'“avatar moderne du
calligramme”. » [cf. préface] |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1996.
Le petit Peignot. À
Paris, aux Éditions des cendres [cf.
préface] |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1996.
Puzzle II. À Bruxelles, aux
Éditions du Talus d’approche.
Préface de Bernard Noël |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1995.
L'alphabet des lettres,
Le petit Hamburgefons. À
Paris, aux Éditions de l'Imprimerie
nationale |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1993.
Un printemps à Pékin. À
Paris, aux Éditions Calmann-Lévy. « Un
curieux roman, extrêmement
dépouillé et en même temps
profondément engagé, sur les
événements de la place Tiananmen
», Le Devoir, 17 octobre
1994
|
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1993
(2005). Typoésie.
À Paris, aux Éditions de
l'Imprimerie nationale [cf. extraits]
Couverture de Massin. Cet ouvrage
regroupe des compositions tant
littéraires que plastiques dont le
dénominateur commun est tel que le
fond et la forme y sont
rigoureusement indissociables.
Pour montrer que cette poésie se
manifeste en ayant recours aussi
bien aux lettres et à la
ponctuation qu'aux chiffres et aux
notes, cette anthologie est
divisée en cinq parties :
Typographie, Poésie visuelle,
Chiffres, Peinture, Musique. D'un
bout à l'autre de Typoésie,
les œuvres se répondent, elles
contribuent à l'élaboration moins
d'une anthologie que d'un livre
d'auteur. |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
 |
1988
(2014). Pierre
Leroux, inventeur du Socialisme
À Paris, aux Éditions Klincksieck
[cf. larges
extraits] 2014, réédition
[cf. également la lettre
de François Hollande, Président de
la République]. Essai
biographique. « “C’est moi
qui le premier me suis servi du
mot “socialisme”, dit Pierre
Leroux, je forgeai ce mot par
rapport à “individualisme” qui
commençait à avoir cours”. Tout au
long du XIXe siècle, typographe de
formation et de cœur (il anima la
vie de plusieurs journaux
importants, à commencer par Le
globe), Pierre Leroux fut autant
un écrivain (De l’humanité, 1840
; De la ploutocratie, 1842
; La grève de Samarez,
1863) qu’un homme politique (il
fut maire et député, et il prit le
parti des insurgés de 1830 et
1848). Bien que partisan du
progrès technique, Leroux n’a pas
contribué aux actions de ceux qui,
dans la profession, s’opposèrent
par la force à la modernisation de
la typographie. En effet, à
l’époque, dans le monde de
l’imprimerie, on observait la
lutte des canuts de Lyon qui, dans
le but de protéger leur emploi,
contestaient l’utilisation de
métiers à tisser de type Jacquard.
Aujourd’hui encore, cette question
demeure : l’invention de la
Lumitype et des moyens
électroniques puis numériques de
composition s’est accompagnée de
drames sociaux ; faut-il les
considérer comme
épiphénomènes ? Les œuvres de
Leroux dont la vie militante fut
la première et véritable écriture
répondent de l’histoire politique
et de la condition ouvrière de la
première moitié du XIXe
siècle. » |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
 |
1988
(2005, 2022). Moïse
ou la preuve par l’alphabet de
l’existence de Iahvé. Petit essai
d'épigraphie polémique. À
Paris, aux Éditions Jérôme Millon
[cf. extraits] Cet
ouvrage se propose de pénétrer dans
le mystère de l'écriture à son
niveau le plus immatériel,
l'écriture divine, et la naissance
même de l'écriture et les questions
qu'elle soulève. Les différents
mythes font état d'une révélation
divine, mise en images de la parole
humaine permettant de la faire
circuler en tant qu'objet. Selon
divers auteurs et d'après des
découvertes importantes effectuées
dans le désert du Sinaï, lieu par
excellence du sacré, ce serait là le
creuset, dans les mines de
turquoise, de cette écriture dite
sinaïtique, ancêtre d'un alphabet
non représentatif.
Table des matières
— Avant-propos. — Le désert du
Sinaï creuset de l'alphabet. —
Moïse découvreur de l'alphabet. —
Le vrai trésor des mines de
turquoise. — Les «Lamentations» :
un hymne à l'alphabet. — Les jeux
de cache-cache des linguistes. —
La Kabbale ou la preuve par
l'alphabet de l'existence de
Yahvé. — À chacun sa Kabbale. —
L'esquive du Moïse de Freud. — En
guise de conclusion. — Annexes. —
La création par la lettre. —
Lettres primitives. — Lamentations
de Jérémie. — Bibliographie. |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1988.
Affiches-posters d’Air France,
1933-1983. À Paris, aux
Éditions F. Hazan. Catalogue
d'une exposition du Musée Air France |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1986.
Puzzle. À Lausanne,
aux Éditions Âge d’homme. [cf. larges
extraits] Préface de Bernard
Noël. 1990,
réédition. Paul Valéry dit un
jour à Jérôme Peignot : vous
y arriverez parce que vous n'avez
rien à dire. Peignot dès ce jour
s'empresse de prendre note de
toutes les pensées qui le
traversent. Qu'est-ce que la
pensée, sinon le dénombrement des
pensées ? L'auteur décide un
jour de trier toutes ses notes. Il
organise une recherche d'écriture
autour de ces innombrables
fragments. C'est qu'alors quelque
chose flottait dans l'air comme un
rappel à l'ordre des valeurs
essentielles. L'ambition de tout
écrivain n'est-elle pas que, le
lisant, on se persuade que s'il a
écrit, il a aussi désécrit ? |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1983.
Du trait de plume aux
contre-écritures. À Paris, aux
Éditions Jacques Damase. Essai. |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1981.
Typocédaire. À
Paris, aux Éditions de l’Équerre.
Jeux typographiques. |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1978.
Le petit gobe-mouches. À
Paris, aux Éditions Christian
Bourgois, avec une illustration de
Valerio Adami |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1978.
Du calligramme. À Paris, aux
Éditions du chêne. Essai |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1976.
Le pied de la lettre. À
Paris, aux Éditions Delarge
Jeunesse. 2003, réédition
au Éditions Des Lires. Déductions
imagées de Jérôme Peignot, poèmes
graphiques de Robert Constantin. « Les
Allemands ont des coucous
tristes : ils font leurs nids
dans les nuages. Les Japonais eux,
font parfois bouillir l'eau dans
leur petit nombril. Et les Russes,
ce qui n'est guère mieux, se
cognent comme des poissons sur la
glace. Et comment ne pas se vexer
quand un Espagnol vous dit que
vous êtes plus collant qu'un
chewing-gum sur une
espadrille ? Si à Londres on
se refroidit les talons et à Paris
on fait le poireau, à Vladivostok
on a un ver dans le cœur . Mais on
peut brouter les herbes du chemin
comme le font les Japonais ou
comme cela se produit en Espagne,
la route est souvent si mauvaise
qu'elle désarticule la couleuvre
qui traverse… Avouez qu'il y a de
quoi avoir un géranium dans le
crâne comme cela arrive
quelquefois en Amérique ! ou
une araignée dans le plafond…
Mais, il vaut encore mieux cela
que de ne pas avoir un radis, ce
qui arrive à certains Espagnols
qui non seulement jettent leur
argent par la fenêtre mais leur
maison toute entière. Pendant ce
temps-là, dehors les Anglais
voient pleuvoir des chats et des
chiens. Vous me direz, que la
pluie, ils la connaissent aussi
bien que les Allemands, le chien
bariolé : et nous Français, à
la fois le loup blanc et
– puisqu'il est question de
pluie – la poule mouillée.
Qu'il pleuve ou non, un habitant
de Séville, bien qu'il fasse chaud
en Espagne, reste de glace. Pour
lui, en effet, il ne fait que
pleuvoir sur du mouillé. Pourquoi
vendre de l'eau glacée en enfer,
comme le font les
Anglo-Saxons ?… Ou attendre
du lait d'un bouc ukrainien ?
Mieux vaut rester comme en
France : “au pied de la
lettre”. » |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1974.
Le pense-bêtes. À
Paris, aux Éditions Grasset
Jeunesse, avec des illustrations de
Colette Portal |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
 |
1974. Les
jeux de l’amour et du langage.
À Paris, aux Éditions UGE, coll.
"10/18". Essai. 2009,
réédition à Paris, aux Éditions Rue
des Cascades. [extrait]
« “Si le mot amour est
prononcé entre eux je suis perdu”,
dit le comte Mosca en voyant
s’éloigner la voiture qui emporte
la Sanseverina et Fabrice. Le
propos de Stendhal méritait d’être
analysé. Du rôle que joue l’amour
dans l’apparition du langage,
significatif dans le Véda comme
dans les jeux de Brisset, à la
valeur du silence dont témoigne la
légende de Tristan et Iseut en
passant par le pouvoir des mots
d’amour tantriques, cet essai
relève nombre des interactions de
l’amour sur le langage. Chacun à
sa manière, Blake, Fourier et
Bataille démontrent qu’il n’est
possible de dire l’amour qu’en
transgressant le langage
ordinaire. De leur côté, parlant
d’amour, les sorcières comme les
kabbalistes parlent à côté de ce
qu’ils disent. À eux seuls ces
décalages prouvent déjà que le
langage de l’amour est une parole
sacrée. Les poèmes gnostiques
comme les romans de la Quête du
Graal ou l’Hypérion de Hölderlin,
par leur seule beauté, le
confirment. Au reste, les adamites
et les troubadours ne l’ont-ils
pas associé à la musique des
sphères ? Et si le langage
lui-même n’était que le signe
d’une blessure, d’une chute, le
sang de l’Androgyne ? » |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1972.
Les gens du monde au
pouvoir ou la 5e
République et la Culture. À
Paris, aux Éditions Éric Losfeld.
Pamphlet. |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1971.
La tour. À Paris,
aux Éditions Christian Bourgois.
[cf. larges extraits
et compte-rendu
dans Le monde] |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
 |
1969. Le
chiffre. À Paris, aux Éditions
Pierre Tisné, en coll. avec Georges
Adamoff, pour le compte de la Banque
Le Crédit Lyonnais. 1982, réédition
augmentée à Paris, aux Éditions
Jacques Damase). Essai.
Limiter les chiffres à leur seul
emploi et ne voir en eux qu'une
façon de compter son or c'est en
dénaturer le sens. Les chiffres,
parce qu'ils témoignent pour les
mouvements de la lune, les marées,
le cycle menstruel, parce qu'ils
marquent le temps, sont chose
sacrée. Si chacun existe assez
pour marquer un moment, il
n'existe aussi plus tout à fait
assez pour, déjà, ne pas être un
autre. / Cependant, ces chiffres,
il faut bien aussi qu'ils soient
et il importe d'autant plus de
veiller à leur intégrité que
celle-ci est sérieusement attaquée
par les moyens modernes de
transmission de l’information. /
Figure ici un ensemble imposant
d’œuvres tant de l'Avant-garde
historique que relevant des
mouvements futuriste,
constructiviste ou bien encore qui
sont le fait d'artistes
contemporains. / Il nous a semblé
que personne plus que ces artistes
n'était habilité à nous donner le
la de la valse des chiffres. / (I)
La genèse du chiffre (II)
Évolution graphique du chiffre
(III) Les fonctions du chiffre des
chiffres pour les hommes (IV) Les
fonctions du chiffre des chiffres
pour les machines. Figures,
vignettes, planches en noir et
blanc, de Baskerville, Fournier,
Bodoni, Grasset, Paillasson,
Cassandre, M. Vox, C. Peignot, L.
Mandel, R. Munsch, Elzévir, Didot,
M. Jacno, R. Excoffon, A.
Frutiger, Topor, A. Roger, J.
Gerz, C. Doteront, Braque, Miro,
Chevtchenko, Malevitch, Larionov,
Schwitters, Rodchenko, El
Lissitzky, Moholy-Nagy, Brauner,
G. Balla, Marinetti, Grosz, Léger,
Delaunay, Magritte, P. Colin, Y.
Tanguy, Ernst, A. Breton, Picabia,
Man Ray, P. Klee, Warhol, S.
Steinberg, R. Indiana, J. Johns,
Erté, Klapheck, H. Darboven,
Kienholz, M. Merz |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1967.
L’amour a ses princes. À
Paris, aux Éditions Gallimard |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1967.
De l’écriture à la
typographie. À Paris, aux
Éditions Gallimard, coll. "Idées"
[cf. extraits] |
|
|
|
|
|
|
|
 |
|
1963.
Les copains de mon enfance.
À Paris, chez Denoël. Introduction
et textes de présentation de Jérôme
Peignot. Documentation et
illustrations réunies par Frédéric
Empaytaz, Une histoire de la
littérature enfantine illustrée, des
images d'Épinal à Tintin, Bécassine,
Benjamin Rabier, Bicot, Zyg et Puce,
Boutet de Monvel, Hergé… Nombreuses
illustrations et reproductions de
planches. Couverture par Michel
Politzer [cf. extraits] |
|
|
|
|
|
|
| |
 |
|
1965.
Grandeur et misère d’un employé
de bureau. À Paris, aux
Éditions Gallimard, 177 pages. Par
le romancier et essayiste Jérôme
Peignot, “heurts et malheurs” d'un
jeune bourgeois découvrant la vie
de bureau dans un magazine à grand
tirage, et le syndicalisme. [cf.
extraits] |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
 |
1962.
L’or des fous. Jérômiades III.
À Paris, aux Éditions du Seuil. Prix
Sainte-Beuve [cf. photo] |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1959.
Constance. Jérômiades II.
À Paris, aux Éditions du Seuil |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1957.
Jérômiades. À Paris, aux
Éditions du Seuil |
|
| |
|
|
|
|
| |
 |
|
1957.
Et l'enfant resta seul : conte
de Noël. Texte dit par
Jacques Gripel et mis en musique
concrète par Philippe Arthuys et
Christian Hackspill dans les studios
de Musique concrète de la R.T.F.
Disque microsillon à 45 t (à télécharger ici
par exemple) |
|
|
|
|
|